Résultats : c’est un "Culidou" LA LEÇON D’OCCITAN PAR NADYNE VERN-FOUILLOUX

, par Claude Vertut

LA LEÇON 1 DE NADYNE
Un culhidor , de cuilhir ( cueillir ) une échelle pour cueillir , effectivement l’ occitan est très richement image et lo que emplega lo culhidor es un vulgaire !!!!! Vaqui cossi FB me transforme le mot culhaire !!! Paure. papeton de Claude Vertut que deviá pas esser brica. " vulgaire ". mas un culhaire de qu’’ aviá fòrça de biais . Respect et admiration .

LEÇON 2
Un culhidor , de cuilhir ( cueillir ) une échelle pour cueillir , effectivement l’ occitan est très richement image et lo que emplega lo culhidor es un vulgaire !!!!! Vaqui cossi FB me transforme le mot culhaire !!! Paure. papeton de Claude Vertut que deviá pas esser brica. " vulgaire ". mas un culhaire de qu’’ aviá fòrça de biais . Respect et admiration .

Formidable succès : Cette page a étée consultée plus de 250 en 24 heures
Enfin le résultat : Mais déjà formidablement surpris et à 36 h 300 fois 😍
Tout le monde a donc gagné surtout la culture et la connaissance de chacun
Un bémol cependant : la prochaine fois je demanderai à ce que les commentaires se fassent directement sur le site de manière à être visibles dans tous les groupes locaux amis : LOTOIS QUETCYNOUS & GENS..., DECOUVERTE DU LIT, TERRE DES ..., Occitania... Une terre..., des hom..., PETIT PATRIMOINE RURAL EN QUERCY ...
MERCI À TOUS ET BRAVO À VOUS
Si les personnes qui ont fait un commentaire voulaient le reporter directement sur le site ce serait génial !
Pour cela il faut donner votre adresse mail mais celle-ci n’est visible que de moi et ne sera pas publié sur le site

Les Résultats : c’est un Culidù Pr Culidou
Confidence : c’est mon très cher Pépé qui a gagné car il en avait fabriqué une sans avoir trouvé les plans sur internet .
Cependant Marie Bessieres est l’ heureuse gagnante du jour : Elle a mis à peine huit minutes pour trouver la réponse et poster son commentaire dans LOTOIS QUERCYNOIS & GENS DE LA RÉGION .
A 24 h de la publication 235 personnes ont ouvert cette page et parfois commenté certes de manière plus ou moins sérieuse mais toujours avec humour.
Ce Culidou se traduit par
le nom français Échelle de verger comme quoi notre patois est bien plus imagé et poétique que que toutes les autres langues confondues
Aussi lorsque j’ai vu l’article de Maddy Boussac paru dans Quercy Recherche numéro 50 j’ai repensé avec émotion à "mun popè", "Lù pauré Omé".
J’ai bien regretté ne pas avoir eu dans ma poche cet outil que je suis en train d’utiliser pour vous faire partager mon émotion : à l’époque les appareil-photos étaient rares et plus encore les smartphones !
Mais les gens de la campagne n’avaient pas besoin d’informatique pour concevoir et créer les objets dont ils avaient besoin avec ingéniosité.
Dans le même ordre d’idée ils savaient composer écrire parfois mais surtout observer, dire et conter des histoires , aligner des mots et des rimes sans pour autant être allé beaucoup à l’école : le Pépé avait quitté les bancs de l’école à l’âge de 7 ans et à 14 ans il montait à la saison en Auvergne la faux sur le dos, pour aller faire les fenaisons.
Lorsque vous aurez lu la description de Maddy Boussac
Vous comprendrez que cette échelle de parfois 8 m de long n’est pas prévue pour remiser les poules au poulailler ou entasser le foin dans le fenil ! Le manche des fourches n’auraient pas été assez long pour monter les fourchées aussi haut !
Par contre cette échelle mât était parfaitement conçue pour passer entre les branches des frutiers et sa forme de trépier lorsque elle était appuyée et coincée entre 2 branches lui conférait une grande stabilité .
De plus une échelle classique de cette longueur de par son poids et son encombrement n’aurait pu être hissée dans les arbres qui ne bénéficiaient pas à l’époque d’une taille basse.

ARTICLE QUERCY RECHERCHE Numéro 50
MADDY BOUSSAC
l’échelle de verger

Ce type d’échelle, dit aussi échelle à flèche, était assez répandu dans les campagnes françaises jusqu’à la dernière guerre.
Sans être un modèle tout à fait normalisé qui aurait par exemple figuréau catalogue de Manufrance, il s’agissait quand même d’un accessoire courant.
Si nous insistons sur ce point c’est pour bien montrer que, même retrouvé au fond d’uune grange du Ségala, un tel objet ne doit pas être pris pour l’expression de Dieu sait quel génie rural spontané. Un ouvrage de la fin du siècle dernier, comme on les aimait à l’époque, intitulé « Figures pour l’Almanach du Bon Jardinier » par Decaisne et Hérincq, fait mention de cet objet qui transcende donc les cultures d’en-deça et d’au-delà de la Loire...
Notre spécimen a été trouvé en Ségala. Il n’était pas au fond d’une grange, mais accroché à deux tenons de bois dépassant d’un mur pignon de grange, à l’abri du toit en débord.
Nous savons que des échelles très similaires étaient en usage du côtéde Luzech puisqu’un visiteur en nos locaux la voyant nous soupçonna, l’espace de quelques secondes, d’être les subtilisateurs inconnus de la sienne dans ces parages... Cette échelle, bien campée au sol sur ses deux pieds, pouvait commodément et sans tâtonnements être appuyée dans les branchages d’un quelconque arbre fruitier : pruniers, pommiers surtout.
Celle que nous présentons mesure 6,05 mètres. Bien entendu, elle est classiquement faite d’un seul bois fendu et écarté sur le tiers inférieur de sa longueur. Le diamètre initial du gros bout était de 10 cm, pour 6 cm au petit bout. Il s’agit de bois d’orme.
Pour que le bois ne se fende pas plus haut que prévu, une virole, refermée par rivetage forgé, assure le baguage à l’endroit voulu, complétée par une cale de bois qui, elle, empêche la fourche de se refermer. Les barreaux sont espacés de 29 cm, avec le premier barreau chevillé aux montants à 0,30 m du sol, le dernier barreau à 0,85 m du sommet.
Les barreaux de la partie fourchue mesurent 0,53 m de long. Ceux qui sont fixés dans le mat mesurent 0,50 m. Les pieds sont écartés de 0,53 m.
Cette échelle se manipule bien plus facilement qu’une échelle conventionnelle à deux montants.