PREUVES DE LA RÉALISATION PAR LES HOMMES, DES BLOCS DE GRANIT SCULPTÉS DU PECH D’OUYNE

, par Claude Vertut

PREUVES DE LA RÉALISATION PAR LES HOMMES, DES BLOCS DE GRANIT SCULPTÉS DU PECH D’OUYNE
Jean-Louis Rougié

1. Aspect général du site de la rotonde du Pech d’Ouyne
Les blocs sont réunis dans une enceinte, sur la face nord, les restes d’un ancien « mur » semble bien visibles.
Les blocs sculptés paraissent être regroupés en cercle.
2. Analyse de diaclase par altération naturelle du granite sur les blocs dit sculptés.
Les diaclases très altérées :
o Une diaclase est présente sur le bloc, elle à été mise en valeur et en relief très prononcé, elle a environ 5 centimètres de large, en son centre, une fissure très profonde parcours toute sa longueur Elles sont le fruit de diaclases dans les blocs qui par altération par hydrolyse naturelle et la présence de fer dans la roche par oxydation ont fait des traits larges de couleurs rouilles, fruit de cette oxydation.
o Ces diaclases ont été utilisées pour séparer de grands blocs de granit, et pour donner une forme souhaitée et particulière aux blocs que l’on a sculpté.
o Nous pouvons le remarquer sur les deux blocs, séparés sans doute volontairement, d’environs quarante centimètres, à l’origine, c’était un même bloc. Les côtés se regardant semblent s’emboiter parfaitement de forme rectiligne de couleur jaunâtre, leurs surfaces ont des aspérités de plusieurs centimètres. Leur séparation a dut être réalisée sur une diaclase fortement altéré. Ces paramètres sont différents d’un bloc que l’on trouve naturellement, en forme redondante et de couleur grise.
o D’autres blocs ont la même caractéristique, sur l’un de leurs côtés, rectiligne sans redondance, formant un angle assez vif avec l’autre partie du bloc, de couleur jaunâtre, tout laisse à penser qu’ils ont été extraits d’un bloc plus important et qu’ils ont été placés volontairement à un endroit choisi, c’est notamment les cas avec les blocs.

Culte et culture, les auteurs et hommes de la préhistoire nous ont légués pour leurs générations des sites où ils ont transmit leurs croyances philosophies et savoirs. Ils n’avaient pas l’écriture phonétique et les supports pour la conserver. Sur des blocs de granit en extérieur sans doute avant dans des grottes, ils ont gravé sculpté et peint en "écriture" symbolique. Ces symboles, sans doute supports d’un enseignement verbal. D’une manière générale ce devait être un culte solaire et un hymne à la vie. Dans des prochaines publications, je vous ferais part de ce que pouvait être ces représentations. Le site, c’est christianisé avec la construction de la chapelle du mont St Joseph en 1870 par l’abbé Vigié, il nous apprend dans un petit livre de l’histoire de la construction, qu’auparavant c’était un lieu satanique. Lieu païen, mais les croyances ont longtemps perduré. Aujourd’hui des indices et dires de personnes âgées, nous apprennent que ce lieu était pour la protection des enfants et des femmes enceinte et en mal de l’accouchement.