Vlctor-Elie BOUZOU
NÉ en 1882 à Viviez (Aveyron), Victor-Elie Bouzou est fils et petit-fils de Quercynois profondément attachés à la terre. Lui-même passa son enfance au village de Cambes près de Figeac. Il s’y est retiré quelques années avant les tragiques événements de 1940, après avoir longtemps travaillé dans la région parisienne comme métallurgiste. C’est lui qui inaugura en 1897-98 les cours spéciaux du Collège de Figeac récemment transformés en école pratique d’industrie.
Littérateur par dilettantisme, Victor-Elie Bouzou a abordé presque tous les genres littéraires : roman, théâtre, philosophie, poésie.
Il a édité les oeuvres suivantes :
Fleur des Maquis, roman sous pseudonyme. Sur la vague des temps, poèaes. Les Solitaires, petit essai philosophique. Vannina d’Ornano, drame histoique corse, en vers. La Vierge de Belpignetta, roman publié en feuilleton.
Restent encore à publier :
Camarades ! drame social, trois actes en prose. Les grandes aventures d’Isidore Ecrevys, roman policier humoristique. Mme Bramopèze, comédie satirique, trois actes en prose. Au seuil des Temps Nouveaux, poèmes d’actualité. Mon étrange destin, essai métapsychiste.
Dans son théâtre, le drame voisine avec la comédie, la prose avec le vers.
Poète par intermittence, suivant les caprices de son inspiration, Victor-Elie Bouzou s’apparente aux romantiques ; Hugo et Musset sont ses maîtres.
L’alexandrin reste son type de vers préféré, mais il n’est pas exclusif, chez Lui de tout autre mode d’expression poétique, pourvu que soient respectées les règles de la prosodie.
La poésie de Victor-Elie Bouzou est, si l’on peut dire, opportuniste. Aux temps heureux de la paix, le poète chante la nature et l’amour avec une grand douceur d’expression. Viennent les temps de guerre, son vers s’oriente vers l’actualité, prend de la force et de la virulence ou s’imprègne de tristesse e d’amertume, car c’est alors l’ancien combattant de la guerre de 1914-1918 qu écrit. Actuellement, entre deux coups de bêche, il polit un poème sur la plu brûlante actualité, et c’est avec une ironie mordante qu’il stigmatise, parfois les événements et les hommes. Pour vaincre la monotonie du poème en alezan drins, il fait de l’histoire et de la satire, comme La Fontaine faisait de 1 morale : par la fable.
Victor-Elie Bouzou s’intéresse aussi à la métapsychie : il jette un cou ; d’oeil sur l’au-delà dans un recueil de récits inédits. Mais c’est avec prudence qu’il se promène sur les frontières de la Vie et de la Mort. Dans les plus graves comme dans les plus prosaïques circonstances de se oeuvres en prose, sa phrase garde un certain rythme et décèle toujours le poète
EXTRAIT ANTHOLOGIE DES POETES QUERCYNOIS
JH MAUREILLE
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