ECCE HOMO
(Inédit).
Sur ce visage hier de beauté florissant
Où la fièvre a creusé des stigmates livides,
La misère fouillé son modelé puissant,
La faim peint sa pâleur, l’ennui sculpté ses rides,
Le troisième juillet, ruisselant, a mêlé
Aux sueurs du forçat les pleurs de l’exilé.
(Juillet 1942).
DANS L’ENCLOS
Un délire sans doute,
(C’est la fièvre et la faim)
Car il parle de route,
« Une route sans fin ! »
Et cet autre qui pleure
En chantant ce refrain :
« Un train, un train, un train,
A cent cinquante à l’heure ! »
(Inédit).